Vélo pendant la grossesse : tous nos conseils

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Être enceinte et rester une reine du cyclisme sur votre beau vélo ? Oui, c’est possible… En suivant quelques conseils et en prenant des précautions ! Vous adoptiez une pratique du vélo ultra-intensive avant votre grossesse ? Bad news pour vous : non, le Tour de France féminin, ce ne sera pas pour vous cette année…

Si le vélo pendant la grossesse est conseillé par les médecins pour garder une activité physique douce, il doit être modéré et adapté aux conditions physiques de la future maman. Mais entre les bienfaits pour la santé et les risques de chute, comment être sûre que vous roulez sans danger jusqu’à votre dernier trimestre de grossesse ?

Choix d’un vélo adapté, révision du rythme : découvrez ici nos tips pour circuler à vélo sagement et les bonnes raisons de continuer à pédaler pendant que vous fabriquez la vie.

Le vélo enceinte : c’est une bonne ou une mauvaise situation ça ?

La pratique du vélo pendant la grossesse c’est ok, si c’est maitrisé !

“On peut continuer mais jusqu’au second trimestre seulement !”, “Il faut arrêter tout déplacement à vélo dès le début de la grossesse”, “Fais plutôt du vélo d’appartement !” …Bla-bla-bla ! Depuis que vous avez annoncé à votre entourage et à votre gynéco que vous portiez la vie, vous ne cessez d’entendre des sons de cloches différents. Vous ruminez et aimeriez savoir si oui ou non, le vélo en extérieur est une bonne activité physique pour vous pendant la grossesse !

Face à ça, sachez que les médecins sont unanimes : sans problème de santé spécifique, vous pouvez maintenir une activité physique régulière en faisant du sport pendant et même après la grossesse. Les formules magiques d’hormones qui se jouent dans votre corps ne vous empêchent en principe pas de pratique une activité sportive. Les sports sans impacts permettent de rester active en douceur. La marche, la natation ou le vélo font partie des exercices plébiscités.

Cependant, ces conseils génériques sont prendre avec des pincettes. Évidemment tout dépend aussi de votre condition physique générale. Demandez conseil aux soignants qui vous entourent avant d’enfourcher votre vélo. Mieux vaut un petit excès de prudence ! Et s’il faut lever le pied, pas d’inquiétude. La grossesse ne dure que quelques mois et c’est le meilleur prétexte pour en garder sous la pédale afin de revenir au top de votre forme.

Pendant la grossesse, on ne déconne pas : on choisit un vélo adapté à son niveau physique

Ne pas lâcher son guidon pendant la grossesse, d’accord mais… Si vous n’optez pas pour la pratique du vélo d’appartement, pensez avant tout à choisir un vélo stable sur lequel vous serez à l’aise avec bébé dans le ventre.

Vous vous étiez sérieusement mise au vélo récemment et boum, l’heureuse nouvelle de votre grossesse est tombée ? Vous avez en votre possession un VTT ou VTC classique avec lequel vous pouvez tracer à fond ? Eh bien, on range les Gravel et autres Canyon : il est l’heure de songer avant tout à votre confort et surtout à votre sécurité pour éviter tout risque, mesdames !

Ce qu’il faut retenir : le principal risque de faire du vélo enceinte, c’est la chute. Sachant que la grossesse amène aussi des pertes d’équilibre chez certaines femmes, il est important de faire attention à la moindre alerte.

L’option 100% confort et sécurité : le vélo de type hollandais

Autrefois considéré comme un modèle de vélo pour femme, le vélo de type hollandais est généralement constitué d’un cadre à enjambement bas en forme de “col de cygne”, d’un guidon en forme de U et d’une position relevée.

Ce modèle offre justement plusieurs bons points pour les femmes enceintes :

• Le format du vélo vous aide à démarrer et à freiner facilement tout en gardant l’équilibre. Ah, et l’équilibre, vous l’aviez un peu perdu de vue depuis le début de votre grossesse, pas vrai ?
• Le vélo hollandais facilite la position assise avec un dos bien droit : une excellente chose pour éviter les douleurs de tiraillements et le ventre trop tourné vers le bas. Et puis, en répartissant le poids de son ventre sur les jambes, on sollicite moins les abdominaux qu’on malmène un chouilla pendant la grossesse…

Et si c’était le moment pour investir dans un triporteur ?

On ne va pas vous le cacher, si le vélo cargo est clairement très tendance de nos jours, ce n’est pas un modèle de vélo pour vous lancer des défis de grande sportive. Mais, le triporteur apporte le top de la stabilité pour vos coups de mou en fin de journée tout en conservant tous les avantages des cargos.

• C’est spacieux : impossible de vous sentir à l’étroit sur cet engin au cadre à enjambement bas et au large guidon avec à votre disposition rangement avant et arrière. Bref, c’est royal !
• Le vélo dispose d’espaces pour transporter des sacs (et pourquoi pas aussi un enfant, tiens !) : pendant la grossesse, on est vite essoufflée durant une séance de sport. Alors, pas question de se fatiguer en plus avec un sac ou des courses sur le dos.
• C’est un modèle souvent vendu accompagné d’une assistance électrique : et le VAE, enceinte, c’est fortement apprécié, non ? Rouler et se dépenser tout en ayant un petit coup de fouet pour ne pas subir les montées, on ne dit pas non !

Pour les personnes très à l’aise avec les vélos cargos, les biporteurs et les longtails sont aussi super pour emmener un ou plusieurs enfants. Pour le longtail, il y a souvent le côté spacieux en moins. À vous de choisir selon les besoins de la famille !

5 bonnes raisons de faire du vélo enceinte

1. Se maintenir en forme… Pour se préparer au marathon de l’accouchement, par exemple ? 🏅

Ah, l’accouchement ! Un vrai marathon, mais sans les médailles ni les fans qui vous acclament à l’arrivée (quoiqu’on peut espérer un petit « Bravo, vous êtes maman ! » de la part de la sage-femme). Le vélo, c’est l’entraînement parfait pour garder une bonne endurance et des muscles solides. Alors, oui, vous ne préparez peut-être pas les JO, mais entre nous, donner naissance, c’est quand même l’épreuve ultime. Autant se préparer en pédalant, histoire de ne pas être à bout de souffle le jour J.

2. Parce que la pratique du vélo, c’est bon pour le moral 🧘🏼‍♀️

Vous avez déjà ressenti cette petite vague de bonheur en descendant de vélo, comme si vous aviez laissé tous vos soucis derrière vous, sur le trottoir ? Eh bien, enceinte, c’est encore mieux ! Les endorphines, ces petites hormones du bonheur, font un travail miraculeux pendant que vous pédalez. Vous transformez vos coups de pédale en sourires, et votre moral grimpe aussi vite que votre vélo descend une pente. En plus, ça vous permet de prendre un peu de temps pour vous, juste vous, avant que bébé ne monopolise toute votre attention. Bref, pédaler pendant la grossesse, c’est good mood assuré !

3. Pour limiter les risques de santé liés à la grossesse comme les oedèmes et le diabète gestationnel 🩺

Les jambes qui gonflent comme des ballons après une longue journée ? Non merci ! Le vélo, c’est parfait pour éviter de se transformer en bibendum. En pédalant régulièrement, vous activez la circulation sanguine, ce qui aide à limiter le risque de développer des fameux œdèmes qui donnent l’impression de porter des chaussettes trop serrées en permanence. Et puis, en faisant du sport, vous contribuez à réguler votre glycémie, réduisant ainsi les risques de diabète gestationnel (d’après le CHU de Lyon). En gros, c’est comme si votre vélo vous offrait un passeport santé pour neuf mois de bonheur… Avec, à la clé et ça c’est quand même cool : un peu moins de gonflements.

4. Maitriser sa prise de poids et montrer que l’on peut garder la ligne même avec un bébé dans son ventre 🤸🏼

On ne va pas se mentir, la grossesse, ça peut faire peur côté balance. Mais le vélo, c’est votre meilleur allié pour éviter de trop flirter avec les kgs. En pédalant, vous brûlez des calories sans vous en rendre compte, tout en prenant soin de votre corps et de bébé. Vous restez active, vous tonifiez vos muscles, et vous montrez au monde entier (et à vous-même) que grossesse et sport peuvent parfaitement aller ensemble.

5. Rester musclée grâce au cyclisme : qui a dit que les femmes enceintes étaient mollassonnes ? 💪🏼

Qui a décrété que grossesse devait rimer avec mollesse ? Que nenni ! En pédalant régulièrement, vous continuez à muscler vos jambes, vos abdos (enfin, ceux qui se cachent derrière le baby bump), et même vos bras. Tout ça sans trop d’efforts et avec le sourire en prime. Vous restez une vraie battante, prête à affronter les défis du quotidien, même avec un petit passager en invité. Et non, les femmes enceintes ne sont pas mollassonnes, elles sont des super-héroïnes sur roues !

Rester une championne de la pédale, ok, mais avec un rythme adapté

Le grand mot d’ordre est le suivant : continuer à faire du vélo OUI, mais en préservant sa sécurité et celle de bébé. Parce que, quand vous choquez un dos d’âne avec votre bicyclette, votre petit protégé aussi, il prend des coups ! Donc conseil Number One mesdames : ne vous prenez pas pour Speedy Gonzales.

Ce que vous pouvez changer pour continuer à sentir le vent dans vos mollets :

• Vérifier les réglages de son vélo, de la potence jusqu’au bout de la selle pour s’assurer une pratique confortable.
• Demander une révision de son vélo, entre autre au niveau des pneus et de la transmission pour un maximum d’efficacité (donc moins d’énergie à dépenser).
• Adapter la forme de la selle et/ou porter un cuissard car votre poids se répartit différemment, donc vous pouvez avoir des points de tension différents pendant que vous roulez.
• Favoriser les parcours plat pour ménager ainsi que vous cervicales, on a tendance à tirer sur son guidon quand ça monte !
• Éviter les terrains accidentés, ça secouera moins.

Pour des conseils sur-mesure, dirigez-vous vers votre médecin traitant, votre gynécologue, votre sage-femme. Toutes ces personnes ont certainement rencontrées d’autres femmes avec la pédale qui démange ! Avec ces infos, votre vélociste pourra aussi ajuster votre vélo afin que votre destrier vous accompagne pendant toute la durée de la grossesse.

Nos tips pour éviter les risques de danger à vélo

Restez la championne de la pédale que vous êtes, mais avec un petit brin de prudence supplémentaire. Parce que oui, être enceinte, c’est déjà une aventure en soi, mais avec un vélo en plus, ça devient une épopée ! En plus de respecter (inutile de vous le rappeler) le bon vieux code de la route, voilà quelques conseils pour vous prémunir de tout danger avec un équipement adapté :

• Se munir d’accessoires de sécurité : avant de partir à l’aventure à vélo, assurez-vous que votre casque est solidement en place et que vous avez une bonne sonnette pour alerter les passants. Les gants de protection sont aussi une bonne idée, car personne n’a envie de se faire mal aux mains en cas de chute et surtout pas avec bébé dans le ventre !
• Avoir une selle ultra-confort : vous allez peut-être passer un moment dessus, donc autant choisir une selle qui vous accueillera avec le confort que vous méritez. Optez pour une selle large et moelleuse pour éviter les douleurs. Votre périnée vous remerciera, promis !
• Installer un rétroviseur de compétition : si vous avez l’impression que votre ventre prend de plus en plus de place (et c’est normal !), avoir des yeux derrière la tête peut vous sauver la mise. Installez un rétroviseur pour garder un œil sur tout ce qui se passe derrière vous sans avoir à vous contorsionner comme une gymnaste olympique.
• Ajouter un matériel réfléchissant autour de votre vélo : pas besoin d’attendre la tombée de la nuit pour vous transformer en étoile de la route. Des bandes réfléchissantes sur vos vêtements, votre casque, et même votre vélo, c’est la garantie que tout le monde vous verra arriver… Et surtout vous évitera ! Soyez la reine de la sécurité tout en restant stylée.

Ah, on allait presque zappé : pendant votre trajet à vélo, n’oubliez pas d’apporter votre gourde avec vous pour vous hydrater (enceinte, on boit jusqu’à 2L d’eau par jour !).

🚴🏼 Vous ne pouvez pas sortir de chez vous et avez besoin de faire réviser ou de réparer votre vélo avant de prendre le guidon ? Contactez les réparateurs de Roulez Jeunesse et recevez une intervention à domicile chez vous en moins de 48 h. Prenez rendez-vous dès maintenant dans votre région !

Sources : pour cet article, nous avons utilisé des sources médicales reconnues : CHU de Lyon, Haute Autorité de Santé, Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français… En cas de doute, consultez un médecin pour avoir le regard d’un professionnel.