Comment Déployer le Vélo en Entreprise : Le Guide Stratégique Complet 2025

Temps de lecture : 19 minutes

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Vous voulez faire de votre entreprise un modèle de mobilité durable ? Entre obligations légales qui se renforcent, salariés qui plébiscitent le vélo et image employeur à soigner, déployer le vélo en entreprise n’est plus une option : c’est un investissement stratégique.

Mais par où commencer ? Abri vélo sécurisé, forfait mobilités durables, ateliers d’entretien, communication interne… Le déploiement d’une politique vélo réussie ne s’improvise pas. Entre réglementation LOM qui impose des places de stationnement vélo d’ici 2027, aides financières disponibles et bonnes pratiques à suivre, il y a de quoi s’y perdre.

La bonne nouvelle ? Déployer le vélo en entreprise, ce n’est pas si compliqué. Il suffit de suivre une méthode claire, étape par étape, en misant sur ce qui compte vraiment : l’infrastructure, les services et l’engagement de vos collaborateurs.

Dans ce guide complet, on décortique tout ce qu’il faut savoir pour transformer votre parking en paradis des cyclistes et faire du vélo une évidence pour vos équipes. Que vous soyez salarié, membre des RH, du CSE, responsable de site ou dirigeant, ce guide s’adresse à tous ceux qui souhaitent déployer le vélo en entreprise avec succès !

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Pourquoi déployer le vélo en entreprise ? Les 3 arguments imparables

1. Un triple impact : RSE, QVT et économies

Déployer le vélo en entreprise, c’est d’abord répondre à trois enjeux majeurs qui s’invitent de plus en plus dans les conseils d’administration.

L’impact RSE : réduisez votre empreinte carbone

Les trajets domicile-travail représentent une part importante des émissions de CO₂ de votre entreprise. Selon la norme ISO 14064, ils sont classés dans le « Scope 2 » et relèvent donc de votre responsabilité. Encourager le vélo, c’est agir concrètement sur votre bilan carbone tout en valorisant votre démarche RSE.

Quelques chiffres qui parlent : selon une étude de la Direction générale des Entreprises, chaque kilomètre parcouru à vélo génère un gain social de 0,68€ (santé, environnement). Les retombées socioéconomiques du vélo pèsent aujourd’hui 29,5 milliards d’euros pour une part modale de seulement 3% !

L’impact QVT : des salariés en meilleure santé

La pratique régulière du vélo, même électrique, améliore la santé physique et mentale de vos collaborateurs. Résultat ? Selon une étude danoise, les salariés vélotaffeurs ont 15% d’arrêts maladie en moins que les autres. Le vélo stimule aussi les fonctions cognitives, réduit le stress et améliore la concentration. Bref, des équipes en forme, c’est des équipes plus efficaces.

Le Ministère du Travail souligne d’ailleurs que la pratique du vélo diminue le risque de maladies chroniques (diabète de type 2, pathologies cardio-vasculaires) et joue un rôle vertueux en matière de santé mentale.

L’impact économique : des gains réels

Contrairement aux idées reçues, déployer le vélo en entreprise n’est pas un gouffre financier. C’est même souvent rentable ! Une place de stationnement vélo coûte 30 fois moins cher qu’une place de parking voiture. Sans compter que vos collaborateurs cyclistes arrivent plus ponctuels (fini les retards liés aux embouteillages) et sont plus productifs.

2. Des obligations légales qui se renforcent

Si vous pensiez que le vélo en entreprise relevait du « nice to have », détrompez-vous. La loi LOM (Loi d’Orientation des Mobilités) impose désormais des obligations concrètes.

Stationnement vélo obligatoire d’ici 2027

La directive européenne transposée en droit français impose que tous les bâtiments non résidentiels avec plus de 20 places de stationnement voiture devront proposer des places de stationnement sécurisé pour vélos d’ici le 1er janvier 2027.

Pour les bâtiments neufs ou rénovés, l’obligation existe déjà : au moins 15% de l’effectif salarié en places vélo pour les bureaux, avec des espaces couverts, clos et sécurisés.

Plan de Mobilité Employeur pour les entreprises de plus de 50 salariés

Depuis 2020, les entreprises de plus de 50 salariés situées dans un périmètre de plus de 150 000 habitants doivent mettre en place un Plan de Mobilité Employeur (PME). La mobilité vélo doit y figurer.

💡 Le bon plan subventions : Rapprochez-vous de votre région ou de l’ADEME pour identifier les aides locales disponibles pour vos infrastructures vélo. Certaines collectivités financent jusqu’à 50% des investissements. Renseignez-vous également auprès de votre CCI ou de France Mobilités.

3. Une attente forte des collaborateurs

Les mentalités changent. En 2025, vos futurs talents ne cherchent pas seulement un bon salaire : ils veulent un employeur responsable qui facilite leur quotidien. Offrir des solutions vélo, c’est répondre à cette attente et renforcer votre marque employeur.

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Vue d’ensemble : Les 10 composantes d’un plan vélo réussi

Avant de détailler chaque étape, prenons de la hauteur. Un plan vélo complet, ce n’est pas qu’un abri et un coup de peinture sur une piste cyclable. C’est un ensemble cohérent d’actions qui se complètent.

Voici les 10 grandes familles d’actions à considérer pour déployer le vélo en entreprise (vous n’êtes pas obligés de tout faire d’un coup, mais gardez cette vue d’ensemble en tête) :

1. 🏗️ Infrastructure et stationnement

• Abris vélo sécurisés, couverts et clos
• Arceaux pour attacher les vélos
• Accès facile et éclairé
• Bornes de recharge pour vélos électriques
• Stations de gonflage et de réparation basique

2. 🚿 Vestiaires et douches

• Douches pour les vélotaffeurs sportifs
• Casiers sécurisés pour les effets personnels
• Sèche-cheveux, miroirs
• Vestiaires adaptés

3. 💰 Incitations financières

• Forfait Mobilités Durables (FMD) jusqu’à 900€/an
• Vélo de fonction (achat ou location)
• Aides à l’achat de vélo
• Prime vélo
• Participation aux frais d’entretien

4. 🔧 Services d’entretien et de réparation

• Ateliers de réparation sur site réguliers
• Crédits de réparation pour les collaborateurs
• Partenariats avec des réparateurs locaux
• Contrats de maintenance pour les flottes

💡 Roulez Jeunesse organise des ateliers de réparation directement dans vos locaux pour faciliter l’entretien des vélos de vos collaborateurs.

5. 📚 Formation et sensibilisation

• Remise en selle pour les débutants
• Formation sécurité routière
• Ateliers d’entretien basique (crevaison, réglages…)
• Conseils équipement selon les saisons

6. 📣 Communication et animation

• Lancement en fanfare du plan vélo
• Communication régulière (newsletter, affiches…)
• Témoignages de vélotaffeurs
• Challenges et défis entre équipes
• Événements comme « Mai à vélo »

7. 👔 Gouvernance et pilotage

• Nomination d’un référent mobilité vélo
• Comité de suivi du plan vélo
• Sponsor au niveau de la direction
• Budget dédié

8. 🚴 Déplacements professionnels à vélo

• Politique d’usage du vélo pour les RDV clients
• Assurance responsabilité civile
• Règles de sécurité et bonnes pratiques
• Indemnisation kilométrique

9. 📊 Mesure et évaluation

• Indicateurs de suivi (nombre de cyclistes, km parcourus…)
• Enquêtes de satisfaction
• Bilan carbone économisé
• Retour sur investissement

10. 🤝 Partenariats locaux

• Lien avec associations cyclistes (FUB locale)
• Partenariats avec vélocistes
• Relations avec la collectivité locale

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Étape 1 : Embarquer la direction – Le sponsor COMEX, votre meilleur allié

Sans l’appui du top management, votre projet vélo risque de finir aux oubliettes. L’erreur #1 : lancer un plan vélo sans avoir obtenu le soutien officiel d’un membre du COMEX.

Pourquoi un sponsor de haut niveau est crucial ?

• Légitimité : Son soutien crédibilise le projet en interne
• Budget : Il peut débloquer les ressources nécessaires
• Priorité : Il veille à ce que le projet ne passe pas après tous les autres
• Arbitrage : En cas de conflit ou de blocage, il tranche

Comment convaincre le COMEX ?

Préparez un dossier béton avec des arguments qui parlent à des dirigeants :

L’argument légal :

Dès 2027, toutes les entreprises avec plus de 20 places de parking devront proposer du stationnement vélo sécurisé. Anticiper cette obligation, c’est éviter les travaux d’urgence coûteux et mal planifiés. Conseil pratique : Précisez les risques juridiques en cas de non-conformité : des inspections du travail peuvent être diligentées et des mises en demeure émises.

L’argument financier :

• Aides : selon les collectivités, des aides existent pour financer vos infrastructures vélo
• Forfait Mobilités Durables : exonéré de charges sociales jusqu’à 900€/an/salarié
• Économies sur les places de parking voiture : 30x moins cher
• ROI moyen d’un plan vélo : 18-24 mois

L’argument RH :

• Attractivité employeur : Un plan vélo renforce votre marque employeur auprès des talents sensibles aux enjeux de développement durable
• Réduction de l’absentéisme : -15% chez les vélotaffeurs
• Amélioration de l’engagement collaborateurs

L’argument RSE :

Si votre entreprise a des engagements RSE ou un objectif de neutralité carbone, le vélo est un quick win visible et mesurable. Chaque collaborateur qui passe de la voiture au vélo économise environ 1 tonne de CO₂ par an !

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Étape 2 : L’audit et l’enquête – Comprendre qui sont vos collaborateurs

L’enquête mobilité : votre meilleur allié

Lancez un sondage anonyme auprès de vos collaborateurs. Posez des questions concrètes :

• Quel mode de transport utilisez-vous actuellement ?
• Quelle distance parcourez-vous entre votre domicile et le bureau ?
• Seriez-vous prêt à venir à vélo si des aménagements étaient mis en place ?
• De quoi auriez-vous besoin pour franchir le pas ? (abri sécurisé, douches, vestiaires, ateliers de réparation…)

Ces données vous permettront de dimensionner vos investissements et de prioriser vos actions.

Identifier les différents profils pour adapter votre communication

Dans votre enquête, vous découvrirez que vos collaborateurs ont des rapports très différents au vélo. Voici comment les segmenter pour adapter votre stratégie :

Les ambassadeurs naturels (5-10% des effectifs)

Ce sont ceux qui viennent déjà à vélo, qu’il pleuve ou qu’il vente. Ils ne demandent qu’une chose : de meilleures infrastructures pour sécuriser leur vélo et ne plus arriver trempés.

Votre priorité avec eux : Les mobiliser comme ambassadeurs internes. Demandez-leur de témoigner lors du lancement, d’animer des ateliers mécaniques, ou de partager leurs bonnes adresses (réparateurs, itinéraires sécurisés). Leur vécu authentique vaut mille arguments marketing.

Les hésitants motivés (20-30% des effectifs)

Ils habitent à moins de 5 km, possèdent déjà un vélo au fond du garage, mais attendent le bon moment pour franchir le pas. Leurs freins ? Manque d’infrastructure sécurisée, peur de transpirer, crainte du vol.

Votre priorité avec eux : Ce sont vos « quick wins » ! Avec les bonnes infrastructures (abri sécurisé + douches) et le FMD, vous les convertissez rapidement. Organisez pour eux des journées « remise en selle » et des formations vélo urbain. Une fois qu’ils auront essayé, beaucoup ne reviendront plus en arrière.

Les intéressés sceptiques (30-40% des effectifs)

Ils trouvent l’idée séduisante mais ont de vraies questions : « Et quand il pleut ? », « Comment je fais en hiver ? », « C’est pas trop dangereux dans notre quartier ? ». Ils n’ont pas de vélo et n’envisagent pas d’en acheter sans être sûrs de s’en servir.

Votre priorité avec eux : Démystifiez le vélotaf avec des témoignages concrets de collègues qui ont franchi le pas. Proposez-leur de tester gratuitement un vélo pendant 2 semaines (location ou prêt via un vélociste partenaire). L’essai, c’est souvent l’adopter ! Montrez-leur aussi des solutions adaptées : VAE pour les trajets longs, équipements pluie, itinéraires sécurisés…

Les réalistes distants (15-20% des effectifs)

Ils habitent trop loin (>15 km), ont des contraintes familiales complexes (déposer les enfants à l’école à 30 km dans la direction opposée), ou des problèmes de santé incompatibles avec le vélo. Ils ne viendront jamais en vélo tous les jours, et c’est OK.

Votre priorité avec eux : Ne cherchez pas à les convaincre de l’impossible. En revanche, encouragez les solutions multi-modales : vélo + train (stationnement vélo sécurisé à la gare), ou vélo 1-2 jours/semaine quand ils n’ont pas les enfants. Avec le FMD, même du vélotaf occasionnel peut être valorisé.

Les opposants assumés (<5% des effectifs)

Pour des raisons personnelles ou par simple conviction, ils ne veulent pas faire de vélo. Point.

Votre priorité avec eux : Ne perdez pas d’énergie à les convaincre. Concentrez vos ressources sur les 3 autres catégories où l’impact sera réel. Respectez leur choix et passez à autre chose !

💡 L’astuce pratique : Une fois ces profils identifiés, créez des parcours d’accompagnement différenciés. Les ambassadeurs naturels deviennent vos relais ; les hésitants motivés bénéficient d’un coaching rapproché ; les intéressés sceptiques ont accès aux vélos de prêt ; et les réalistes distants reçoivent des infos sur le multimodal. Cette segmentation fine vous permet d’optimiser votre budget et votre communication.

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Étape 3 : L’infrastructure – Les fondations de votre stratégie

Impossible de déployer le vélo sans les bonnes infrastructures. C’est LA base. Si vos collaborateurs n’ont nulle part où garer leur vélo en sécurité, ils n’en achèteront jamais un.

Le stationnement vélo : l’incontournable

Les critères d’un bon parking vélo :

• Couvert : pour protéger les vélos de la pluie et de la neige
• Clos et sécurisé : avec un système de verrouillage (badge, code, cadenas) pour lutter contre le vol
• Éclairé : pour rassurer les cyclistes qui arrivent tôt ou repartent tard
• Accessible : situé à moins de 50 mètres de l’entrée du bâtiment (idéalement)
• Équipé d’arceaux : pour permettre d’attacher solidement le cadre ET une roue du vélo
• Dimensionnement : Pour les bureaux neufs, comptez au minimum l’équivalent de 15% de votre effectif en places vélo (selon le Code de la Construction et de l’Habitation). Pour les bâtiments existants, 10% si vous faites des travaux. Et si vous voulez vraiment encourager la pratique, visez 20 à 25% !

💡 Le conseil pratique unique : N’installez jamais d’arceaux « pince-roue » (ceux où on glisse juste la roue avant). Ils sont inefficaces contre le vol et abîment les jantes. Privilégiez systématiquement les arceaux en U qui permettent d’attacher le cadre + une roue avec un bon antivol. Coût : 80-150€/arceau. Et prévoyez des arceaux plus espacés (+20 cm) pour les vélos cargo et longtails !

Budget indicatif :

• Abri vélo modulaire 10 places : 3 000 à 8 000€ selon sécurisation
• Abri haute sécurité 20 places avec contrôle d’accès : 15 000 à 30 000€
• Box vélo individuel sécurisé : 1 500 à 3 000€/box

Sources : Hellopro, ByCommute

Les vestiaires et douches

Pour les trajets de plus de 5 km ou pour les cyclistes sportifs, les douches sont un argument de poids. Pas besoin de créer un spa : 2-3 douches avec vestiaires suffisent pour démarrer.

Budget indicatif :

• Rénovation/installation d’une douche : 2 000 à 5 000€
• Casiers vestiaires : 100 à 300€/casier

💡 Astuce pratique : Si vous n’avez vraiment pas la place ou le budget pour des douches, proposez un partenariat avec une salle de sport voisine : négociez un tarif préférentiel pour vos salariés cyclistes (coût entreprise : ~10-15€/mois/salarié). C’est une solution rapide et moins chère que des travaux !

Les stations de gonflage et petits outils

Installez une station de gonflage libre-service avec un manomètre et les principaux adaptateurs (Presta/Schrader). Ajoutez quelques outils de base (démonte-pneus, clés Allen, tournevis) dans un boîtier fixé au mur.

Budget : 200 à 800€ selon le modèle.

💡 Conseil pro : Installez cette station à côté du parking vélo, pas dans un local éloigné. Sinon, personne ne l’utilisera !

Les bornes de recharge pour VAE

Si vous avez déjà plusieurs collaborateurs en vélo électrique ou que vous prévoyez d’en avoir, installez quelques prises électriques sécurisées dans l’abri vélo.

Budget : 500 à 2 000€ selon le nombre de prises et la sécurisation.

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Étape 4 : Les dispositifs financiers – Donnez un coup de pouce au portefeuille

Le Forfait Mobilités Durables (FMD)

C’est LE dispositif phare pour inciter vos collaborateurs à venir à vélo. Le FMD permet de verser jusqu’à 900€/an/salarié pour ses frais de déplacement domicile-travail à vélo. Et bonne nouvelle : c’est exonéré de charges sociales pour l’employeur (et non imposable pour le salarié, sous conditions).

Pour tout savoir sur le FMD, consultez notre guide complet du Forfait Mobilités Durables.

💡 L’astuce juridique : Le FMD est cumulable avec la prise en charge obligatoire de 50% de l’abonnement de transport en commun. Concrètement, un salarié peut toucher le FMD pour ses trajets vélo ET la prise en charge de son pass Navigo pour les jours où il prend le métro. Vérifiez juste que le total ne dépasse pas le plafond d’exonération !

Le vélo de fonction

Vous pouvez proposer des vélos de fonction (achat ou location longue durée) à vos collaborateurs. C’est particulièrement intéressant pour :

• Les commerciaux et forces de vente qui se déplacent en ville
• Les cadres dirigeants pour montrer l’exemple
• Les collaborateurs qui hésitent encore à investir dans leur propre vélo

Budget : Location longue durée d’un VAE = 70 à 150€/mois sur 36 mois. Vous pouvez négocier des flottes avec des opérateurs spécialisés.

Les aides à l’achat de vélo

Vous pouvez compléter le dispositif en offrant une prime à l’achat de vélo (500 à 1 500€ selon budget) ou en passant des accords avec des vélocistes locaux pour obtenir des réductions pour vos salariés.

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Étape 5 : Les services d’entretien – L’argument qui fait la différence

Une fois que vos collaborateurs se sont mis au vélo, il faut les accompagner dans la durée. L’entretien du vélo est un frein majeur : beaucoup de salariés ne savent pas comment réparer une crevaison, régler un dérailleur ou graisser une chaîne. Résultat ? Leur vélo reste au garage dès le premier pépin mécanique.

Pourquoi miser sur l’entretien ?

C’est simple : un vélo bien entretenu, c’est un vélo qui roule. Et un vélo qui roule, c’est un salarié qui continue à venir au bureau à vélo. Si vous investissez des milliers d’euros dans des infrastructures mais que vous négligez l’entretien, vous allez perdre vos cyclistes au bout de 6 mois.

💡 Le chiffre qui compte : Selon nos observations chez Roulez Jeunesse, 60% des collaborateurs qui arrêtent le vélotaf le font à cause d’un problème mécanique non résolu (freins qui grincent, dérailleur mal réglé, crevaison récurrente). C’est évitable !

Solution 1 : Les ateliers de réparation sur site avec Roulez Jeunesse

Le principe : Les réparateurs experts se déplacent directement dans vos locaux avec tout le matériel nécessaire. Vos collaborateurs prennent rendez-vous en ligne, déposent leur vélo le matin, et le récupèrent le soir — nickel chrome !

Ce qui est fait :

• Révisions complètes
• Réglages et ajustements (freins, vitesses)
• Petites réparations (crevaisons, changement de câbles, etc.)
• Conseils personnalisés pour l’entretien courant

Les avantages pour votre entreprise :

• Zéro logistique : on gère tout de A à Z
• Vos salariés n’ont pas à se déplacer en magasin (gain de temps)
• Ambiance conviviale : l’atelier crée du lien entre collègues
• Suivi facile : vous recevez un rapport mensuel des interventions

Budget : tout dépend du nombre du vélo, nous sommes très flexibles. A titre d’exemple, la révision complète d’une dizaine de vélos prendra une matinée et sera facturée entre 500-700€. Nous intervenons dans 7 agglomérations françaises : Paris, Lyon, Lille, Nantes, Bordeaux, Toulouse et Strasbourg (+ première couronne).

👉 Organiser un atelier dans votre entreprise

Solution 2 : Les crédits de réparation Roulez Jeunesse

Le principe : Offrez à vos collaborateurs des crédits de réparation qu’ils peuvent utiliser quand ils en ont besoin pour faire entretenir leur vélo. C’est comme un chèque-cadeau, mais pour la réparation vélo !

Comment ça marche ?

1. Vous achetez des crédits pour vos salariés (montant au choix : 50€, 100€, 200€…)
2. Chaque salarié reçoit son crédit personnel (valable 1 an)
3. Il prend rendez-vous avec Roulez Jeunesse quand il en a besoin
4. On déduit le montant de la réparation de son crédit

Les avantages :

• Flexibilité totale pour vos collaborateurs
• Pas de contrainte de date d’atelier collectif
• Mise en place ultra simple
• Suivi facilité pour la compta

Budget indicatif : c’est vous qui décidez !

👉 Découvrir les crédits réparation

Solution 3 : Le programme partenaire avec code promo dédié

Le principe : Vous n’avez pas de budget dédié mais vous voulez quand même aider vos collaborateurs ? On vous crée un code promo personnalisé qu’ils peuvent utiliser sur nos services pour bénéficier de tarifs préférentiels. Zéro coût pour l’entreprise, mais un vrai service pour vos salariés !

Les avantages :

• Gratuit pour l’entreprise
• Simple à mettre en place (on vous fournit tout le kit de communication)
• Valorise votre marque employeur sans investissement

👉 Mettre en place un partenariat

Les formations « remise en selle » et entretien basique

Au-delà de la réparation, proposez des ateliers pédagogiques pour apprendre les gestes de base :

• Réparer une crevaison
• Régler ses vitesses
• Graisser sa chaîne
• Vérifier ses freins

Ces ateliers peuvent être animés par vos ambassadeurs internes ou par des associations locales (ateliers vélo participatifs). Budget : 300 à 600€ par session.

💡 Conseil pratique : Organisez ces ateliers juste avant l’hiver et au printemps. Ce sont les deux moments où les cyclistes ont le plus besoin de conseils : préparer son vélo pour l’hiver / remettre en état son vélo après la trêve hivernale.

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Plus de 50 entreprises font déjà confiance à Roulez Jeunesse pour l’entretien de leurs flottes, dont Tandem, Adecco, Pullman, Upway, Legend Ebikes, APHP, Beetogreen, Focus, Covivio, Elwing, Enfin Lundi et bien d’autres.

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Étape 6 : La gouvernance – Pour que ça dure

Un plan vélo sans gouvernance claire, c’est un feu de paille. Pour ancrer la pratique du vélo dans la durée, il faut des rôles définis et un suivi régulier.

Nommez un référent mobilité vélo

C’est la personne qui pilote le projet au quotidien. Idéalement, ce référent :

• Est lui-même cycliste (crédibilité++)
• A du temps dédié au projet (au moins 20% de son temps si vous êtes une grande entreprise)
• A de l’appétence pour la gestion de projet
• Fait le lien entre la direction, les RH, les services généraux et les collaborateurs

Créez un comité de suivi

Réunissez un petit groupe (5-8 personnes) tous les 2 mois pour :

• Suivre les indicateurs (taux de cyclistes, budget dépensé, etc.)
• Identifier les blocages et les ajuster
• Préparer les prochaines actions (communication, événements…)
• Recueillir les retours terrain

Assurez-vous d’un sponsor COMEX

On l’a dit plus haut, mais on le répète : sans sponsor de haut niveau, votre plan vélo perdra en priorité face aux autres projets. Le sponsor doit être présent lors du lancement, visible dans la communication interne, et prêt à débloquer du budget si besoin.

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Étape 7 : La communication et l’animation – Ne lâchez rien !

Bravo ! Mais si personne n’est au courant, tout ce beau travail ne servira à rien. La communication interne est essentielle.

Lancez en fanfare

Organisez un événement de lancement de votre politique vélo :

• Petit-déjeuner vélo avec présentation des nouveaux aménagements
• Inauguration des abris vélo avec un atelier de réparation gratuit
• Challenge mobilité sur une semaine pour motiver les troupes
• Témoignages de vos premiers vélotaffeurs ambassadeurs

Communiquez régulièrement

Ne faites pas qu’un coup de com’ au lancement. Installez une communication continue :

• Newsletter interne mensuelle avec des témoignages de vélotaffeurs de l’entreprise
• Rappels sur le FMD et les aides disponibles (beaucoup de collaborateurs ne savent pas qu’ils y ont droit !)
• Conseils pratiques selon les saisons (comment s’équiper pour l’hiver, etc.)
• Célébration des kilomètres cumulés et du CO₂ économisé

Multipliez les canaux

Variez les supports pour toucher tout le monde :

• Email et newsletter
• Affiches dans les ascenseurs, à la machine à café, dans les escaliers, ou bien sûr dans le parking vélo (avec un petit QR code Roulez Jeunesse dédié vers la page partenaire, pour réserver sa réparation pendant ses heures de bureau sans contrainte sur son agenda pro. Plus d’infos ci-dessous !)
• Intranet
• Signature d’email
• Réunions d’équipe
• Réseau social de l’entreprise (Teams, Slack…)

Créez de l’émulation

Organisez des défis entre équipes, des challenges kilométriques, ou des journées « tous au boulot à vélo » (profitez de l’initiative nationale « Mai à vélo« ). La gamification, ça marche !

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Mesure et amélioration continue

Les indicateurs à suivre

Pour savoir si votre stratégie fonctionne, suivez quelques KPI simples :

Quantitatifs :

• Nombre de cyclistes : évolution du nombre de salariés venant régulièrement à vélo
• Taux d’utilisation des infrastructures : vos abris vélo sont-ils pleins ?
• Nombre de bénéficiaires du FMD : combien de collaborateurs utilisent le forfait ?
• Kilomètres parcourus : pour calculer l’impact CO₂ (1 km vélo = 220g de CO₂ économisé vs voiture)
• Budget dépensé vs budget prévu

Qualitatifs :

• Satisfaction collaborateurs : via des enquêtes régulières
• Témoignages : recueillez des retours d’expérience
• Freins identifiés : qu’est-ce qui empêche encore certains de franchir le pas ?

Organisez des rétrospectives

Tous les 6 mois, réunissez un groupe de vélotaffeurs volontaires (10-15 personnes) pour un atelier de 60 minutes. Posez-leur 4 questions simples :

1. Qu’est-ce que vous aimez dans le vélotaf chez nous ?
2. Qu’est-ce que le vélotaf vous a appris ?
3. Qu’est-ce qui vous a manqué dans votre pratique du vélotaf ?
4. Qu’est-ce que vous désirez de plus ou de mieux ?

Ces retours terrain sont une mine d’or pour ajuster votre stratégie.

Ajustez en continu

Écoutez les retours de vos collaborateurs. Si les ateliers réparation en entreprise ne sont pas assez fréquents par exemple, ajustez. Une stratégie vélo réussie évolue avec les besoins.

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Les 5 erreurs à éviter

1. Sous-dimensionner le stationnement

Ne lésinez pas sur le nombre de places. Si votre abri vélo est plein dès le premier mois, vous envoyez un signal négatif. Mieux vaut prévoir large (20-25% de l’effectif) que de devoir refaire des travaux 6 mois plus tard. D’autant plus quand on voit le succès des vélos cargo, qu’ils soient longtail ou biporteurs : ça prend de la place !

2. Oublier les VAE

Les vélos électriques représentent aujourd’hui plus de 50% des ventes de vélos neufs en ville. Si vous ne prévoyez pas de bornes de recharge et d’arceaux adaptés (plus larges, plus solides), vous passez à côté d’une grande partie de vos futurs cyclistes.

3. Installer l’infrastructure loin de l’entrée

Un abri vélo à 200 mètres de l’entrée du bâtiment, c’est contre-productif. Les collaborateurs veulent un accès rapide et pratique. Règle d’or : maximum 50 mètres de l’entrée principale.

4. Négliger la sécurité

Abris non sécurisés, éclairage insuffisant, accès dangereux… Ces détails peuvent tout gâcher. La sécurité doit être votre priorité numéro 1. Conseil pratique : Testez vous-même l’accès à l’abri vélo de nuit. Si vous ne vous sentez pas en sécurité, vos collaborateurs non plus.

5. Ne pas embarquer la direction

Sans sponsor de haut niveau, votre projet manquera de légitimité et de budget. Commencez toujours par convaincre le COMEX.

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Le Label Employeur Pro-Vélo : valorisez vos actions

Le Label Employeur Pro-Vélo, porté par la FUB (Fédération des Usagers de la Bicyclette), valorise les employeurs engagés dans la promotion du vélo.

Pourquoi le viser ?

• Renforcer votre marque employeur
• Gagner en visibilité (300 000 salariés travaillent déjà chez un employeur labellisé, et 1,65 million sont en cours de labellisation)
• Bénéficier d’une méthodologie éprouvée et d’une communauté de 800 membres
• Obtenir AUTOMATIQUEMENT la certification européenne Cycle Friendly Employer© (idéal pour les organisations avec une présence internationale)

Comment l’obtenir ?

1. Adhérez au label (tarif adapté à la taille de votre entreprise)
2. Suivez le parcours de labellisation en 4 étapes simplifiées
3. Accédez à la communauté et aux ressources pendant 1 an
4. Faites évaluer votre site par un organisme certificateur indépendant
5. Obtenez le label (bronze, argent ou or selon votre score) pour 3 ans

Budget : Variable selon la taille de l’entreprise et le nombre de sites. Comptez quelques centaines à quelques milliers d’euros.

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Timeline de déploiement : combien de temps ça prend ?

Mois 1-2 : Diagnostic et concertation

• Embarquer la direction et obtenir un sponsor COMEX
• Audit de situation
• Enquête collaborateurs (identifier les profils)
• Benchmark des bonnes pratiques

Mois 3-4 : Conception et budgétisation

• Dimensionnement des infrastructures
• Choix des dispositifs financiers (FMD, vélo de fonction…)
• Recherche de prestataires
• Montage des dossiers de subvention (OEPV…)

Mois 5-7 : Travaux et installation

• Installation des abris vélo
• Aménagement des vestiaires / douches
• Mise en place des services (ateliers, crédits réparation…)
• Formation du référent vélo

Mois 8 : Lancement et communication

• Événement de lancement en fanfare
• Communication interne intensive sur tous les canaux
• Formation des collaborateurs volontaires

Mois 9-12 : Suivi et ajustement

• Mesure des indicateurs
• Recueil des retours terrain
• Première rétrospective vélotafeur
• Ajustements nécessaires
• Préparation de la phase 2

Résultat : En 12 mois, vous avez une stratégie vélo opérationnelle et des collaborateurs conquis !

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Conclusion : Le vélo, un investissement gagnant-gagnant

Déployer le vélo en entreprise, ce n’est pas qu’une question de réglementation ou d’image. C’est un investissement stratégique qui profite à tout le monde : vos collaborateurs gagnent en qualité de vie et en pouvoir d’achat, votre entreprise améliore son bilan carbone et renforce son attractivité, et la planète respire mieux.

Avec une méthode claire (embarquer la direction, audit, infrastructure, financement, services, communication, gouvernance), des aides financières qui allègent la facture et des bénéfices mesurables rapidement, il n’y a plus de raison d’attendre.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : Selon l’étude de la Direction générale des Entreprises, doubler la part du vélo de 3% à 9% dans les déplacements quotidiens permettrait de doubler les retombées socioéconomiques (de 29,5 à près de 60 milliards d’euros).

Alors, prêt à faire de votre entreprise un modèle de mobilité durable ?

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Besoin d’aide pour entretenir les vélos de vos collaborateurs ?

🔧 Ateliers de réparation vélo sur site

Roulez Jeunesse organise des ateliers de réparation directement dans vos locaux pour faciliter l’entretien des vélos de vos collaborateurs. Les techniciens experts se déplacent avec tout le matériel nécessaire pour :

• Révisions complètes
• Réglages et ajustements
• Petites réparations
• Conseils personnalisés

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Articles connexes

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• Le Forfait Mobilités Durables (FMD) : Le Guide Complet 2025
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Sources et références

• Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) – Legifrance
• Le vélo en entreprise : un outil soutenu par l’État – Ministère du Travail
• Impact économique du vélo en France – Direction générale des Entreprises
• Obligations entreprises stationnement vélo 2027 – Clap Vélo
• Loi LOM 2025 : obligations et opportunités – Société Générale
• Label Employeur Pro-Vélo – FUB
• Prix abri vélo entreprise – Hellopro
• Prix abri vélo sécurisé – ByCommute
• Abris vélos professionnels : que dit la loi LOM – Delcourt
• Forfait mobilités durables décryptage – Wojo
• Économie : pourquoi le vélo profite à tous – Cyclable

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