Vous sentez ce vent de liberté ? Ce sont les vélos qui reviennent en force avec les beaux jours. Plus écolos que la voiture, plus rapides que les transports (quand tout va bien), et plus classes que la trottinette qui slalome entre les passants. Et comme on n’a pas tous un budget illimité à mettre dans un vélo flambant neuf, l’occasion est LA solution ! Mais comment acheter un vélo d’occasion ?
Acheter un vélo d’occasion est parfois une aubaine, ça peut aussi se transformer en cauchemar mécanique. Pas de panique ! Voici tout ce que vous devez savoir pour éviter les mauvaises surprises et trouver un vélo d’occasion qui tiendra la route.
1. Définissez vos besoins (et non « un vélo » ça ne suffit pas)
Avant même de vous lancer dans la jungle de l’occasion, vous devez d’abord savoir quel type de vélo vous recherchez. Ça parait évident mais nombreux sont ceux qui se laissent séduire par un joli cadre ou un prix attractif sans vérifier que le vélo conviendra à leurs besoins.
Posez-vous les bonnes questions :
- Quel type de vélo vous convient ? Vélo de ville, de route, VTT, gravel, cargo, électrique, pliant ? Chaque modèle à ses spécificités.
- Pour quel usage ? Vous voulez aller au taf à vélo, faire 200 km le dimanche, aller chercher du pain, ou pouvoir déposer les enfants à l’école ? On n’achète pas un pur-sang pour aller au poney club.
- Et le budget ? Fixez-vous une fourchette de prix, tout en gardant un peu de marge pour les frais de remise en état.
2. Évaluez l’état général du vélo
À quoi bon acheter un vélo d’occasion si les réparations coûtent plus cher qu’un neuf ?
Avant de vous décider, observez le vélo : est-il globalement en bon état ? Présente-t-il des signes d’usure excessive ou de mauvais entretien ? Des pièces sont-elles cassées ou visiblement abîmées ? Pas besoin de tout passer au microscope, mais un bon coup d’œil et quelques tests restent IN-DIS-PEN-SABLES.
- Le cadre : c’est le squelette de votre vélo. Inspectez-le minutieusement, cherchez les fissures, bosses et traces de corrosion. Si le cadre est abîmé, c’est souvent irréparable, ou ça vous coûtera un bras. Conclusion : on zappe et on passe à un autre vélo.
- Les roues : sans elles vous pourrez pédaler aussi forts que vous voulez, vous n’avancerez pas. Faites tourner les roues du vélo. Elles doivent être bien droites et ne pas frotter sur le cadre. Les roues voilées sont réparables, mais, encore une fois, ça coûte cher, surtout si les jantes sont endommagées.
- Les pneus : s’ils sont craquelés ou lisses, pas de panique. Un pneu de vélo, ça se change facilement, et pour pas cher. Mais si la chambre à air est percée et que le pneu est usé jusqu’à la corde, tentez de négocier le prix.
- Les freins : testez-les. S’ils freinent mal ou font un bruit digne des portes dans les films d’horreur, c’est peut-être juste les patins à changer. Si ce sont des freins à disque hydrauliques, peut-être juste les plaquettes. Vérifiez que les disques ne sont pas voilés, votre porte-monnaie risque de vous en vouloir.
- La transmission (c’est-à-dire : la chaîne, le dérailleur et les vitesses) : elle doit être fluide. Une chaîne rouillée, qui saute à chaque changement de vitesses, ou un dérailleur capricieux, ce sont des frais (parfois conséquents) à prévoir.
Bien sûr, vous pourrez faire intervenir un réparateur Roulez Jeunesse sur votre biclou d’occase tout juste acheté pour lui donner une nouvelle jeunesse. Vous pouvez aussi solliciter un réparateur pour qu’il se déplace faire un devis des réparations potentielles à faire sur le vélo, pratique ! Pour la prise de RDV, c’est par ici.
3. Composants et accessoires vélo : ce qu’il faut vérifier (ou ne pas oublier)
Les accessoires de vélo et autres pièces facilement remplaçables ne font pas tout, mais ils peuvent vite faire grimper la facture… Voici ce à quoi il faut faire attention :
- Selle, poignées, pédales : c’est moche, mais ça fonctionne ? Tant pis. Si vous tenez absolument à personnaliser votre vélo, les prix restent abordables.
- Éclairages : souvent absents du vélo ou cassés. Ce n’est pas un drame, mais prenez-les en compte lors de l’achat. Les éclairages sont obligatoires, surtout si vous prévoyez de rouler à vélo la nuit.
- Guidon, potence, tige de selle : vérifiez qu’ils sont bien fixés. Leur remplacement est un peu plus technique.
- Sur un vélo à assistance électrique (VAE) : assurez-vous du bon fonctionnement de la batterie : autonomie, cycles de charge, chargeur d’origine et moteur. Ces éléments sont très chers à remplacer. Testez toujours avant d’acheter, votre porte-monnaie vous remerciera.
- Kit de réparation ou outils inclus ? Pas obligatoire, mais appréciés s’ils sont en bon état.
- Accessoires de sécurité : présence d’un casque, réflecteurs, sonnette ? Ce n’est pas indispensable à l’achat, mais c’est toujours bon à avoir. Surtout que pour rouler à vélo sur la route, ce sont des équipements obligatoires.
4. Pas de vélo volé dans la cour des grands
Acheter un vélo d’occasion, c’est bien. Mais attention aux arnaques. Un vélo impeccable à prix cassé, sans facture et sans marquage, c’est louche. Et un vélo volé, même si vous l’ignoriez au moment de l’achat, peut être saisi. Autant éviter ce genre de tracas !
Demandez au vendeur une facture d’achat ou une attestation de cession. Ces documents assurent la provenance du vélo et prouvent qu’il s’agit d’une vente en bonne et due forme.
Vérifiez également la présence d’un numéro de série, Bicycode ou autre marquage légal sur le vélo. Ces marquages permettent d’identifier les vélos sur des fichiers nationaux, et sont obligatoires en France depuis 2021 pour tous les vélos vendus. Le propriétaire devra d’ailleurs vous transférer la propriété du vélo sur ces plateformes, une fois acheté.
Passez par des plateformes fiables et reconnues, de reconditionnement ou de revente de vélos d’occasion. C’est moins risqué que les transactions douteuses sur les parkings à l’aube…
Et parce qu’on est sympa, voici une plateforme dédiée aux vélos d’occas’ pour vous aider à faire vos recherches et acheter en sécurité !
Antivol, marquage, tracker GPS, voici nos astuces pour ne pas vous faire voler votre vélo ! Ce serait quand même dommage si vous venez juste de l’acheter !
5. Les bons prix, ça se repère
Avant de conclure la vente du vélo qui vous a tapé dans l’œil, il faut vous assurer que c’est une bonne affaire. Et pour ça, rien de mieux que la comparaison. Ne vous fiez pas aux premiers prix sur Leboncoin ou Marketplace. Certains vendeurs surestiment leurs deux-roues, d’autres vendent des pépites à prix cassé. Et là, on n’oublie pas de vérifier la provenance du vélo.
Pour éviter de vous faire avoir et de payer votre vélo d’occasion au prix du neuf, faites des recherches.
Comparez les annonces sur des plateformes fiables. Un vélo, ça ne s’achète pas comme un sachet de pâtes. Ne vous jetez pas sur la première annonce qui vous semble intéressante.
Une fois que vous avez sélectionné un modèle, renseignez-vous sur le prix d’un neuf, mais aussi sur les sites de vente de reconditionné. Cela vous donnera une petite idée du prix que votre vélo d’occasion ne devrait pas dépasser.
Notre site Shop.RoulezJeunesse.com sera votre meilleur ami pour ça ! 😉
6. Les red flags des annonces louches
Certaines annonces de vélo d’occasion sentent le piège à plein nez, d’autres sont plus subtiles à détecter. Mais ne vous inquiétez pas, on vous donne tous les red flags à ne pas ignorer !
- Un prix trop bas : si le prix du vélo est beaucoup trop bas pour le prix du marché, il y a probablement anguille sous roche : vol ou vélo cassé
- Des photos floues ou absentes : s’il n’y a pas de photos, difficile d’évaluer l’état du vélo.
- Un vendeur qui refuse l’essai : un vélo, ça se teste. Si le vendeur refuse de vous laisser l’essayer, passer votre chemin, on tente de vous cacher quelque chose…
- Une annonce trop vague : un bon vendeur connaît son vélo et saura répondre à toutes vos questions.
En résumé
Acheter un vélo d’occasion, ce n’est pas une loterie. Avec quelques recherches et vérifications clés, vous pourrez trouver LE bolide adapté à vos besoins et prêt à reprendre la route. Armez-vous d’un peu de patience et ne vous laissez pas éblouir par une peinture qui en jette si les freins ne répondent plus.
🛠 Et maintenant que vous avez acheté votre vélo d’occasion, il faut le garder en état ! Les réparateurs Roulez Jeunesse sont là pour vous dans nos zones d’intervention ou à domicile. Diagnostic, entretien ou réparation : prenez rendez-vous avec un réparateur dans votre région.
