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Le réglage de votre vélo impacte votre libido

Temps de lecture : 3 minutes

Le réglage de votre vélo impacte votre libido

On voit déjà pétiller vos petits yeux ronds. En voilà un sujet cyclocoquin ! A dire vrai, rien n’est moins sûr…

Amis flâneurs, si vous rêviez de chevaucher (votre vélo) tout le weekend au chant des petits zozios, il est encore temps de vous raviser. D’après une étude* fort sérieuse menée par des chercheurs de l’Université de Yale, la pratique régulière du vélo conduirait à une perte du désir sexuel chez les femmes. Les hommes sont aussi concernés. En somme, le vélo mal pratiqué est mauvais pour votre sexualité.

Une histoire de compression nerveuse.

L’étude américaine, menée auprès d’une quarantaine de femmes roulant au moins 16 kilomètres par semaine, visait à jauger les différentes pressions subies par le périnée. Le dispositif mis en place : des selles munies de nombreux capteurs histoire de ne rien louper. Précis, donc. Après quelques semaine de roulage, s’en suivit une mesure de la sensibilité desdits périnées. Le verdict, sans appel, révèle que deux tiers des femmes de l’étude ont éprouvés des sensations génitales fort peu commodes : douleurs, picotements et engourdissements.

Tout est une question de réglage de votre vélo

L’objectif de cette étude visait à souligner l’impact du positionnement du guidon relativement à la hauteur de selle. En d’autres termes : plus la position des mains est basse sur le guidon, et donc plus la selle haute, plus la compression du périnée est importante, provoquant par la même occasion une perte des sensations sexuelles. Point positif néanmoins, un simple réglage du guidon en position haute et l’utilisation d’une selle fendue allègerait la pression exercée sur le périnée et réglerait durablement ce fâcheux problème.

Messieurs, après 3 minutes de vélo, votre pénis manque d’oxygène

Les hommes ne sont pas en reste. Une étude menée à la fin des années 90 a révélé une recrudescence de pannes sexuelles chez les policiers à vélo ; pannes d’autant plus fréquentes que leur pratique du vélo était intense (en moyenne 5 heures par jour). Problème d’érection, douleur à l’aine et nuit forcément plus calme : la selle et la pression occasionnée ont la fâcheuse tendance à diminuer la pression sanguine des artères vers le pénis et à serrer le kiki au nerf pudendal.

Ceci dit, il n’est pas nécessaire de pédaler toute la sainte journée pour ressentir les effets négatifs du vélo. Quelques études faites au début des années 2000 ont révélé qu’au-delà de 3 heures par semaine, le risque de dysfonctionnement érectile s’accroit légèrement (de l’ordre de 4% pour les trentenaires). Encore plus sympa : une étude faite en 1999 affirme même que la quantité d’oxygène qui arrive à l’extrémité du pénis fond comme neige au soleil après trois petites minutes de vélo. Chouette chouette… Ceci étant, pas de panique. Comme pour les femmes, le problème n’est pas insolvable. Il est simplement conseillé de ne pas régler son guidon trop bas et de privilégier les selles à nez raccourci ou simplement fendues. Moins de compression nerveuse et, accessoirement, une meilleure oxygénation du pénis.

Bon, vous l’aurez compris : pour une meilleure sexualité, bichonnez vos réglages. Et en cas de besoin, nous sommes là pour vous aider (pour le réglage, hein…)

Bisous coquins ?

* Etude intitulée « The Bar Sinister : Does Handlebar Level Damage the Pelvic Floor in Female Cyclists » et publiée dans le « Journal of Sexual Medicine ».

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