Et comment se défendre !
L’un des principaux freins au développement de ce mode de transport vertueux est en plein essor : le vol. L’an dernier, quelques 500 000 vélos ont été déclarés volés sur le territoire français. Quelles solutions ? Comment protéger au mieux sa monture ? Roulez Jeunesse vous dit tout !
Un phénomène largement sous-estimé
500 000 nouveaux vols de vélos sont déclarés chaque année et ce chiffre est en constante augmentation. Les associations estiment que ce nombre est certainement en dessous de la réalité car, ayant peu d’espoir de le retrouver, peu de cyclistes déclarent le vol de leur vélo. Une erreur selon l’association Vélo perdu puisque plus de 100 000 vélos sont retrouvés chaque année mais ne sont pas restitués, faute de pouvoir identifier leur propriétaire.
Une communauté solidaire
Les communautés de cyclistes s’organisent et créent des pages “vélo volés”. A Paris, des centaines d’annonces ont été postées en un an. Sur la page Facebook du Paris Chill Racing notamment, lorsqu’une annonce de vol est publiée, tout le groupe s’active et surveille les rues parisiennes à la recherche du vélo. De nombreux vélos ont été retrouvés grâce à cette méthode.
Quelques conseils pour limiter les risques
- Attacher son vélo (le cadre et les deux roues) à un point fixe et solide.
- Installer des systèmes antivol sur les roues et la tige de selle (écrous antivol par exemple).
- Orienter la serrure de l’antivol vers le bas afin d’empêcher le voleur de la remplir avec un liquide corrosif ou de la colle.
- Utiliser de préférence un antivol U plutôt qu’un souple. Privilégier les antivols livrés avec une chaîne ou un câble. Par exemple les antivols de la marque OnGuard, testés et approuvés par nos réparateurs, comprennent un antivol U et un câble auxiliaire en acier tressé permettant de sécuriser les deux roues du vélo (disponible à la vente chez Roulez Jeunesse, demandez le lors de votre réservation !).
- Garder les accessoires mobiles avec soi (éclairages, support de téléphone, etc).
Aucun antivol ne résiste à un voleur déterminé. Mais un bon antivol nécessitera plus de temps et de matériel pour être forcé. En outre, certaines entreprises ont développé d’ingénieuses innovations pour mieux sécuriser nos vélos. Voici quelques exemples.
Géolocaliser son vélo
Le système Trackr permet de géolocaliser son vélo par Bluetooth grâce un à petit capteur caché dans le tube de selle ou le guidon. La portée de l’appareil n’est que de 200 mètres mais lorsqu’un autre utilisateur du système Trackr passe à proximité du vélo, sa position vous est instantanément envoyée.
Intoxiquer le voleur
Oui oui, un californien a inventé le Skunk Lock. Il en avait tout simplement marre de se faire voler ses vélos et voulait un antivol qui aurait littéralement la capacité de se défendre ! Lorsque le voleur tente de couper l’antivol, un gaz contenu dans ce dernier s’échappe et lui provoque de violentes nausées.
Faire graver son vélo
Le marquage Paravol permet d’identifier son vélo grâce à un numéro unique enregistré dans une base de données nationale. C’est un dispositif reconnu par l’Etat qui permet de retrouver le propriétaire plus facilement et d’éviter la revente du vélo.
Le meilleur moyen de ne pas se faire voler sa bicyclette est de faire preuve de vigilance, choisir les bons endroits pour garer son vélo et le sécuriser correctement, même pour un arrêt de quelques secondes. Enfin, les cyclistes peuvent compter sur leur municipalité, conscientes de l’enjeu majeur du développement du vélo en zone urbaine, qui disposent de plus en plus de zones de stationnements sécurisés pour les vélos.
