7 façons de moins crever ses pneus à Paris (ou ailleurs)
Littéralement, on crève plutôt sa chambre à air. Votre pneu se contentant de jouer les passe-plats entre elle et un fichu bout de verre — qui n’avait rien à faire là. Quoi qu’il en soit, crever, c’est chiant. Pardon, c’est embêtant. D’autant qu’une crevaison copine généralement avec la guigne. Toujours au bon moment, donc.
Ceci étant posé, que faire ? Voici 7 façons plus ou moins évidentes de réduire drastiquement sa fréquence de crevaison.
1. Bichonner ses pneus
La plus évidente. Encore que. Par économie (ou nostalgie), on rechigne souvent à changer ses pneus. Mauvaise idée. L’entretien, ou plutôt le manque d’entretien, étant la cause première de crevaison. Et de loin.
Comme tout un chacun, vos pneus n’échappent pas à l’usure et à la vieillesse. Et si votre vélo couche dehors, cela n’arrange rien. Un pneu usé, craquelé, exposé aux intempéries, est aussi perméable que la frontière franco-belge. Une éponge en somme qui laisse s’inviter le premier tesson venu. Et bien évidemment, cette usure concerne également vos fonds de jante, responsables eux aussi à l’occasion.
2. Vérifier son fond de jante, justement
On y vient. Le fond de jante est une bande de protection qui comme son nom l’indique se niche au fond de la jante. Sa mission : faire tampon entre votre chambre à air et les têtes de rayons. Avec le temps, celui-ci devient plus fragile et laisse lesdites têtes percer la chambre façon épingle dans un ballon de baudruche.
3. Contrôler la pression
Un grand classique. La plupart des pneus des vélos urbains sont sous-gonflés. Si vos fesses vous en remercient, le manque de pression occasionne des pincements de chambre à air, tandis que la jante vient taper généreusement contre le pneu au moindre nid de taupe.
Notre conseil : gonflez vos pneus dans la fourchette haute conseillée (visible sur votre pneu). Cela permet en outre un meilleur contrôle de votre vélo.
4. Adapter votre façon de rouler
« Bah quoi je roule… » Certes. Malgré tout, certaines habitudes cyclistes sont « crevaisontogènes ». Rouler sur le bas-côté, remonter les files, emprunter des pistes cyclables non entretenues (plus sécurisantes, il est vrai). Rien de sorcier à l’horizon : les bouts de verre présents sur le bitume sont simplement chassés par les voitures et échouent précisément à ces endroits. Ce qui semblait être un trajet gain de temps se révèle être un champ de mine.
5. Guetter la météo
Le temps. Voilà bien un truc contre lequel vous ne pouvez rien. Malgré tout, la pluie, en plus de mouiller, facilite la pénétration de notre fichu bout de verre — toujours lui — dans la gomme. Peu d’armes contre cela, si ce n’est de s’équiper d’un bon pneu anti-crevaison (on y vient).
6. Revoir son trajet
Evidemment, vous n’allez pas contourner votre bourgade pour aller travailler. Toutefois, il y a de grands classiques dans la crevaison. A Paris, par exemple : place de la République, boulevards de Barbès et Magenta et plus largement les rues et quartiers festifs sujets au bris de verre.
7. S’équiper des (fameux) pneus anti-crevaison
La solution ultime pour tout bon rouleur. Le pneu anti-crevaison, en deux mots, c’est un peu comme un pneu, mais en mieux. Fruit d’une belle rencontre entre du caoutchouc et une bande de kevlar qui, eux non plus, ne sont pas copains copains avec le fichu bout de verre. Un investissement pas donné donné, c’est certain, mais qui en bonus vous permet d’éviter les crises de nerfs.
7 bis. En dernier recours, se procurer un trèfle à 4 feuilles…
Ça y est, vous avez suivi scrupuleusement les étapes 1 à 7. Malheureusement, vous n’êtes pas encore Gontran Bonheur. Aussi rageant que cela soit, crever 2 fois dans la semaine alors que bon, on n’a pas crevé pendant un an, est tout à fait possible. Chiant, donc, mais possible. Croyez-en votre serviteur ?
Bon, et puis, si par hasard vous crevez quand même, on viendra vous sauver.
Allez, bisous bisous et bonne route à vous !